« Chacun ses goûts » : typiquement une formule à la con de ce relativisme ambiant, facile et qui ne veut rien dire à part son contraire : il n’y a précisément plus aucun goût - de rien. Alors on se fout en l’air - pas tout de suite.
Le goût c’est comme tout ça s’apprend, ça devrait s’apprendre. À l’école. Mais l’école est républicaine alors il ne se passera plus rien - juste des ateliers. À la con.
Former son palais aussi ça s’apprend, en goûtant les plats. Pareil pour le vin. Comparer pour discerner le meilleur et faire encore mieux si c’est notre came.
Seulement y’a plus rien, alors faut faire le boulot soi-même comme un grand, en autodidacte, et quand on a discerné le meilleur on voit qu’on en est encore loin, ça prend du temps, et le temps ça passe, et même si on y arrivait, les bonnes structures ne sont plus là.
Donc il faut se tourner vers le moche, le morbide et le satanisme. Là ça cash.
Je plaisante hein.
Bon, esthétiquement, picturalement vôtre, il reste le décoratif, le décorum, le bouquet de fleurs quoi, ce qui correspond bien à toutes ces nouvelles femelles artistes amateurs...
On a le droit d’être amateur, c’est permis. Et tous les sans-goûts viendront vous dire que c’est formidable, c’est gai, c’est coloré ! "La couleur, mon cul !" comme le pensait très fort Ingres... alors maintenant à cette époque arc-en-ciel...