Assassinat ? L’enquête sur la mort du ministre Robert Boulin relancée
2 septembre 2024 10:01, par Suzanne BeausourireUn seul témoin a confirmé sa présence le jour
du "suicide", Herman Stromberg membre du SAC.
Il témoigne en 1988 sur les dernières heures de
Robert Boulin.
Il affirme que d’autres témoins étaient présent.
Charles Bignon député RPR, qui sera retrouvé
écrasé par un camion 6 mois après.
Un certain Henri Tournet,
à l’origine de l’affaire Ramatuelle
et qui s’était réfugié à Santiago du Chili après
le suicide de Robert Boulin
Venant de Suisse Erst Siegrist, cité dans l’affaire
Ramatuelle, accompagné de quatre hommes de main.
Et un certain Kopp cité dans la French connection.
Et il y avait d’après sa déposition des "policiers"
sur place.
Boulin aurait été "discuté" avec Siegrist et ses
gorilles un peu à l’écart sur un chemin d’où il ne
reviendra pas entre 17h et 17h30.
Robert Boulin se savait en danger.
Outre sa pseudo lettre de "suicide" photocopiée,
il avait laissé une lettre d’instruction à sa fille
Fabienne s’il venait lui arriver un accident.
D’après la médecin légiste de l’époque,
Mme Juliette Garat déclare que Robert Boulin
avait des traces de Valium dans le sang mais
les échantillons ont disparu.
Que ses poumons ont disparu aussi.
Que le procureur a empêché l’autopsie du crâne.
Que celui-ci a eu lieu 4 ans plus tard et a révélé
2 fractures de la face et qu’une énorme plaie à
l’avant bras droit avait était caché sur les photos
d’autopsies mais pas sur les photos de la sortie
de l’étang-rompu.
Que les lividités cadavériques qui se sont fixées
pendant les 6 premières heures siégeaient
au niveau de la face postérieure du corps,
soit sur le dos. Le corps a donc été déplacé
pour faire croire à une noyade dans 50 cm d’eau.
À la question : Est-ce que votre conviction est
que Robert Boulin a été assassiné ?
La réponse : "je ne peux pas ne pas dire oui"
Quand il était au ministère de la santé,
Robert Boulin avait demandé une enquête sur
un certain Paul Nemegeyi qui profitait de protection alors qu’il escroquait la sécurité sociale en rachetant
des cliniques appartenant à l’état avec de
l’argent public.
Quand il était au ministère du budget,
il avait un dossier de blanchiment via la Suisse
et la Casino de St Amand les eaux dont Tournet
était l’administrateur.
Et un autre dossier pour détournement de
fonds publics via l’Afrique par une société
appartenant à Jacques Foccart et à Henri
Tournet.
Il avait des dossiers sur la sécurité sociale,
les partis politiques...
Il a menacé de révéler ce qu’il savait,
c’est ce qui l’a tué.