Zoé Sagan chez Marcel le 5 septembre à 20h
8 septembre 2024 22:13, par CkbA l’occasion de conversations sur des sujets divers (mais souvent liés pour celui qui veut faire les liens) j’ai finis par comprendre que d’apporter des réponses argumentées, avec des exemples et même en citant des sources, ne servait guère, en effet la majeure partie des personnes ne peuvent entendre une réponse qui ne leur convient pas, même si, et sans orgueil, la réponse apportée est juste. C’est d’ailleurs, ce que X.Poussard dit sur le cas Brigitte et la pédophilie.
Je pense désormais que pour que quelqu’un puisse appréhender un sujet, il faut qu’il se l’acapare et qu’il fasse lui même le Travail de recherche, d’analyse, de pensée et de réflexion. Lorsqu’une personne finit par trouver une réponse par ses propres moyens à une de ses questions ou problématiques, même et surtout s’il a dû solliciter des ressources extérieures à lui, là, la portée du résultat est plus pertinente. Faut-il encore que la personne en question soit sincère et honnête, au moins envers lui-même pour accepter et vraiment comprendre ce qu’il a trouvé .
Aparté égocentrique mis à part, lorsque aurelien sagan dit avoir été menacé de mort lui et son enfant, pour son Travail, il est vrai que cela doit lui donner l’impression irrépressible et viscérale d’être légitime.
Je le comprends et le ressens, sans le moindre doute, et sans aucun jugement.
En revanche, et j’en reviens à la notion de " d’où nous parlent-ils", ces intellectuels...
De Sun Tse ( l’art de la guerre) à la conscience collective, qui nous offrent respectivement :
"garde tes amis prêt de toi et tes ennemis encore plus prêt " à "pour vivre heureux, vivons cachés", ces deux doctrines nous invitent à comprendre un autre principe de Sun Tse, à savoir, "ne te jette pas dans une bataille que tu sais perdue d’avance". Cela ne signifie pas non plus, ne te bats pas. Mais plutôt, bats toi avec les armes que tu as et dont tu as la maîtrise. Sans ça, tu creuses ta propre tombe (et là, dans le cas sagan, celle de ses proches).
Il n’y a aucun courage à monter au frachand, sans vision d’ensemble, tout au plus de l’inconscience, de la naïveté, pire un orgueil démesuré. Ne pas accepter que l’ennemi que l’on combat joue avec ses propres règles, ses propres valeurs et s’en offusquer et venir s’en plaindre après, c’est ne pas comprendre ce que d’autres ont tenté d’expliquer mais qui n’a pas été compris, parce que celui qui pavanait ne parlait justement pas du front. Il n’était pas sur le champ de bataille.