J’apprends avec consternation et colère que le festival du film ShalomEuropa, qui existe à Strasbourg depuis 16 ans, a été annulé sous la pression et les insultes de quelques associations qui se disent « pro-palestiniennes ».
On apprend avec consternation et colère que les ruines de la bande de Gaza sont également celles des écoles, des bibliothèques et des universités.
Les élèves et les professeurs sont tués, la totalité du système éducatif est détruite.
Du primaire au baccalauréat, ce sont plus de 625 000 enfants qui sont privés d’enseignement.
Cela s’appelle un « éducide ».
Chaque semaine, un mot nouveau apparaît pour désigner la destruction d’un pays...
Après l’urbicide qui est la destruction du milieu urbain, l’« éducide » est celle du système éducatif et le « culturicide », celle de la culture, du patrimoine et des sites historiques à Gaza...
Dès la première Intifada, en 1987, la première chose qu’a faite le gouvernement israélien a été de fermer l’université et les écoles en Palestine, sachant que l’éducation était très importante pour les peuples afin de pouvoir résister et défendre leurs droits.