C’est à dire qu’il y a les rires sous cape (pour kapo di tutti capi), les rires convenus et aussitôt repartis, les rires dans le cadre qui entourent le fenêtre d’Overton...
Au cœur de cette discipline qu’est l’humour, se trouvent les bricolos, les artisans et les artistes. Chez les artistes, dans ce panel de comédiens ou/et d’acteurs, selon les définitions de Stanislavski et Cochet, émergent les doués, les talentueux (soit les doués qui travaillent leur don) et les rares génies.
Comparer les bricolos (et leurs auteurs) dans le cadre de la télé/radio qui dispose des ciseaux d’Anastasie, avec le génie de Dieudonné confiné au talent et transcendé par l’adversité, n’a pas de sens.
Dieudoné (à tout le moins depuis 2003 pour ce qui me concerne), c’est un show artistique à chaque instant, au risque de se faire cramer.
L’on se demanderait même comment il serait possible qu’il puisse faire un four, tant l’immense majorité qui croise sa route iraient le voir jouer jusque dans les pissotières d’autoroute. Rien que de l’empêcher de se produire est un spectacle en soi... Ce n’est pas le cas de ses contemporains...