Le dernier Français je ne sais pas mais un bon Béarnais, avec son accent gascon à couper au couteau (obligés de sous-titrer tellement les gens n’ont plus l’habitude des forts accents régionaux), dont on voit bien que le français n’est que la langue seconde, apprise de force à l’école de la République, à coup de trique et d’humiliations. La République s’efforce, depuis 230 ans, de faire disparaître le patrimoine linguistique des ethnies qui composent ce qui est devenu un triste hexagone sans saveur, avec son accent standardisé et la disparition quasi achevée des particularismes régionaux (à de rares exceptions près). Rappelons-nous de Mélenchon se moquant de manière insupportablement condescendante de l’accent d’une journaliste toulousaine et demandant :" Est-ce que quelqu’un peut me poser une question en français et à peu près compréhensible  ?" (sic). Lui pour qui la Lozère est peuplée d’abrutis analphabètes et vraisemblablement patoisants. Il est bien la synthèse d’un certain esprit français, méprisant et méprisable.
Cette uniformisation culturelle et linguistique était le premier pas vers la globalisation. Maintenant c’est le français qui passe à la moulinette, juste retour de manivelle et justice immanente.