Zelinsky avec son plan pour la victoire de l’Ukraine fait penser à Lüdendorf en 1918 avec sa "bataille de l’empereur".
L’État-major allemand est en difficulté après le blocus maritime imposé par les alliés avec l’entrée en guerre des Américains depuis 1917.
Provisoirement renforcé après le traité de Brest Litovsk signé avec Lénine, les armées allemandes jettent leurs dernières forces dans la bataille.
On connait la suite le 11 novembre 1918.
En 2024, Kiev en guise de bataille s’agite à l’Onu pour mobiliser ses alliés. Cependant, ces derniers sont dubitatifs et frileux face à la Russie qui ne s’est pas effondrée en 2022.
Seul Macron semble soutenir sans réserve Zelinsky. Rien de surprenant, tous deux forment un duo de clowns sur la scène internationale.
Il ne faut jamais oublier également que Moscou joue ses frontières à 300 km de sa capitale.
Il ne fait pas mystère non plus à personne que sans le soutien de Washington, Kiev capitule immédiatement. L’Europe n’est qu’un figurant dans la partie qui se joue dans le Dombass.
La situation des USA ne permet plus à Washington de soutenir encore très longtemps Kiev : les milliards de $ envoyés à Zelinsky à chacun de ses déplacements laissent un goût amer au peuple américain ; la production de munitions ne suit pas ; la volonté d’envoyer des Gi’s pour enclencher une 3ème guerre mondiale n’est pas au rendez-vous ; l’issue des élections américaines est très incertaine ; l’ouverture prochaine d’un nouveau front au sud Liban déplace l’ordre des priorités avec un soutien inconditionnel de Washington à Israël.
La question n’est plus de forcer Moscou à faire la paix mais à quel moment Kiev va capituler dans ce contexte ?