Depardieu est-il le dernier étendard de la gauloiserie ? Qui après lui, osera une blague, une contrepèterie, un bon mot qui fait rigoler les copains, au détriment d’une femme, "élue" pour la circonstance et pour un court instant : tête de turque ? Quel mal y a-t-il à cela ? On vannait les nanas, mais avec des mots moqueurs, qui font bien moins mal que des coups, des menaces ou des injures. C’était une autre époque.
Qu’est-ce qu’on rigolait étant gamins, lorsque le plus audacieux d’entre nous, chambrait les filles, encouragé par la présence des copains, qui constituaient de facto, un public acquis d’avance ? Des gros-mots ou des allusions un peu plus fines, le but n’était pas d’humilier la "victime", mais de la faire réagir. Et, nom de Dieu, certaines ne s’en privaient pas et avaient la répartie cinglante. Au point que parfois, la vanne se retournait contre son auteur ou ses spectateurs hilares. On a bien eu quelques plaintes des parents des plus bégueules, qui allaient se plaindre. Mais cela n’est jamais allé bien loin. Et jamais la justice de l’époque, n’a cru bon devoir intervenir dans ces échanges un peu potaches, qui aujourd’hui seraient considérées comme sexistes, infamants... tiens... criminels, tant qu’on y est. Pauvre Femme, pauvre idiote ! On t’a bien remonté contre les hommes, par ailleurs bien incapables, aujourd’hui de conchier une vanne rigolote et qui du coup, préfèrent exprimer leur virilité ou leur suprématie, par des comportements autrement plus douloureux. Courage, Gégé ! La morale, elle est comme le réchauffement climatique. Cyclique ! Ça va, ça vient...