Maudits sont ceux qui affament la Palestine, détournent l’aide alimentaire non nécessaire avant la terreur populicide de Netanyahou, remplacent avec un cynisme et un sadisme honteux, la nourriture de leurs victimes par des sacs de sable. Ces gens-là sont intrinsèquement damnés et éternellement maudits Cette cruauté, cette absence d’empathie, cette constante volonté d’avilir leurs proies humaines, les rangent parmi les monstres : le sionisme est une violation de contrat moral, une forfaiture du pacte de l’humanité, l’ultime obscurantisme à combattre.

Le sionisme est un négationnisme qui conteste l’humanité des Palestiniens et conditionne celle des Libanais au reniement de leur terre et de leur identité. Tant que les gouvernements du monde et les instances internationales n’auront pas catégoriquement destitué le sionisme au rang de doctrine obscurantiste et terroriste, nos alter ego de Palestine, de Syrie, et du Liban continueront à être tués par ces gens-là, qu’aucun arsenal politique ni juridique ne sera en capacité de nous contraindre à respecter.

Comme l’explique brillamment Youssef Hindi, l’épopée sioniste est la geste belliciste d’un peuple ethniquement disparate mais uni autour d’une fiction fédératrice : un suprématisme religieux qui trouve sa source dans l’appropriation et la glorification, à son profit, de l’histoire impériale d’une communauté voisine, afin de justifier son établissement sur une terre dont elle n’est ni racialement originaire ni historiquement détentrice. La réminiscence collective d’une mythologie onirique et d’un récit totalement fabulaire des origines, sert de caution à un nettoyage ethnique et à une occupation illégitime, aux motifs du droit à se défendre des résistances anti-colonialistes et des offenses anti-démocratiques de néo-humains apparentés.

L’hallucination sioniste charrie un contingent de cadavres là-bas et de persécutions politiques ici, qui la rend incompatible avec la Tradition française. Une prière pour la Palestine affamée, à laquelle le sionisme sert son abject plat de sable. Bon appétit, la Yadan.

« Ils ne croient pas en Dieu, mais croient que Dieu leur a promis une terre » écrit Illan Pappé, historien juif et Professeur d’université. Fondamentalisme colonial enraciné dans l’avilissement, la réification et l’extermination, le sionisme se pare de vertus démocratiques et se présente comme un parangon de discipline militaire face à un terrorisme auquel il n’a rien à envier. Nous rejetons cette culture de mort.