"On est tous d’accord, qu’on soit cathos ou pas : cette Notre-Dame cramée par les forces spéciales des forces occultes pour être rebâtie par des francs-macs satanos doit être boycottée par les vrais croyants, et même par les incroyants."
D’abord concernant les affirmations péremptoires, j’attendrais suffisamment d’éléments pour permettre une affirmation aussi définitive, ou une autre.
Quand à ceux qui parlent de boycotter Notre Dame, les des catholiques réellement pratiquants savent ce que représente le lieu avec la présence réelle de Notre Seigneur dans le tabernacle que l’aumônier des pompiers à risqué sa vie pour sauver ainsi que les insignes reliques de la couronne d’épines, d’un morceau d ela vraie croix ainsi qu’un clou ayant servi à la crucifixion de Notre Seigneur. Tous ces signes de la présence de Dieu reviendront à leur place, comme avant.
Notre Dame reste Notre Dame, malgré tous les régines qui peuvent passer et les puissances occultes qui peuvent vouloir nuire à l’Eglise et au salut des âmes. Cette destruction partielle aura permis une restauration à l’identique avec un nettoyage complet, le dernier ayant eu lieu à l’époque de Viollet le Duc au 19eme siècle avec probablement des moyens techniques moins efficaces. Ce même Viollet le Duc avait supprimé le jubé qui permettait aux chanoines de prier l’office sans être perturbé par le vrombissement permanent du passage des fidèles et des touristes. Jubé qui a été enterré sous le centre de la cathédrale pour ne pas retourner à un usage vulgaire et a été retrouvé par les architectes. Au Moyen-Âge, les murs étaient entièrements peints et cela s’est effacé en étant recouvert d’enduit.
Je ne vois pas en quoi la clarté du lieu qui correspondra à celle extérieure, pourrait empêcher de prier. Ni la laideur du mobilier dont je concède qu’elle est réelle.
Mais ceux qui s’expriment sont-ils des fidèles catholiques ?
Mon propos ne se veut pas polémique, mais devant un ton aussi péremptoire, je me permet d’émettre des réserves. Arrêtons de nous arrêter à des apparences pour privilégier la réalité spirituelle qui elle ne change pas.