Culture du viol fictif : Le Dernier Tango à Paris censuré par la Cinémathèque
20 décembre 2024 13:09, par Lucas F.
Il faudrait aussi songer à interdire "Je t’aime, moi non plus" de Gainsbourg où Joe Dallesandro sodomise "à sec" Jane Birkin (Gainsbourg ne semblait pas connaitre l’existence du beurre, à défaut d’autre lubrifiant). Cela dit, vu que c’est un film LGBT avant l’heure, Joe Dallesandro jouant le rôle d’un gay qui ne peut se résoudre à coucher avec une femme qu’en la sodomisant, on ne peut que compatir à son sort, contrairement à Marlon Brando qui n’avait aucune excuse en tant que vieux mâle hetéro blanc.
On pourrait aussi songer au film "Baise moi" de V. Despentes où des filles descendent sans vergogne toutes sortes d’hommes à la chaine pour se venger d’un viol collectif par des cailleras. Mais là, les meurtres sanglants d’innocents mâles blancs hétéros, c’est normal, c’est bien, un peu comme l’extermination de masse des palestiniens. C’est bien, c’est normal, vous avez dit ?