J’attends qu’apparaisse d’un moment à l’autre les chapitres manquants du journal d’Anne Frank. (En fait, j’attends ça depuis le 8 octobre, je ne sais pas ce qui empêche ça, c’était pourtant le moment ou jamais).

Ça pourrait se passer comme suit : un vieil édifice d’Amsterdam qui sert à héberger des réfugiés afghans, somaliens, syriens et bengladais part en fumée, suite à un attentat criminel de l’extrême droite nostalgique du nazisme. Dans les décombres les pompiers (et les pompières) trouvent une étrange cassette qui a survécu au feu. Dedans il y a divers objets visiblement d’une autre époque, des papiers, des babioles, des feuillets écrits (au stylo à bille ?), avec en marge des initiales AF. La chose est expertisée. L’écriture est soumise à des graphologues (danois, australiens et allemands). Les résultats sont concluants. Bibi fait un communiqué établissant le lien entre les bourreaux nazis de Anne Frank et leurs légitimes héritiers les animaux humains palestiniens.

Dans les milieux bien informés, on parle du Prix Nobel de Littérature (post mortem) pour Anne Frank. On apprends que Steven Spielberg a reçu la commission de faire un film là-dessus. Les Oscar sont assurés.