Oscars 2025 : Emilia Perez, le film trans de Jacques Audiard, ravit Hollywood
24 janvier 21:08, par SOCRADE
Grâce à un très éclairant précédent article de la rédaction d’E&R sur Jacques Audiard j’ai finalement compris l’essence de son cinéma en regardant son-a dernier-e film-e : la putasserie profonde et intégrale. Il pose du lourd, du qui écrase et dévaste, du narco, du lgbtx, du migrant, de l’arabe, etc. donc t’as l’impression que ça va être réel, mais c’est un institutionnel donc un gens du Bien pétri du fion à la fontanelle par de très fortes convictions anti/[reac-fasciste-raciste-antisemite], c’est un agent du Bien qui à ce titre a droit à la prédation d’Etat, aux prélèvements obligatoires, aux articles, aux interviews etc. Donc il te ballade un peu puis annule le réel -qu’il a montré avec talent- par sa négation, c’est pourquoi l’inhumain narco mexicain est en même temps le top du Bien de l’humanité post-moderne déconstruite : le trans LGBTx. C’est ça le moteur logique de son cinéma. Le gars est fort cinématographiquement et ça marche pas mal : t’es emmené dans l’ouverture des possibles crée par les enchaînements d’annulations. C’est putassier, ça te manipule, ça reste dans le Bien mais c’est malfaisant parce qu’au total le réel a été anéanti, quand la chose est son contraire et le contraire est la chose, il ne reste rien, il reste le néant : il n’y aucune édification dans les films de Jacques Audiard, que du putassier qui fait son boulot de bonne pute, te faire juter de l’attention pendant un moment.