Le rap n’est pas un genre musical, c’est une couverture qui paradoxalement et comme la robe de Bianca ne cache rien. Ces gens acquièrent un totem d’immunité grâce à la musique et à la starification qui va avec. Ils jouent sur l’ambiguïté entre le fictif et le réel. Tout au plus pourrait-on leur reprocher de valoriser des pratiques illégales et des comportements immoraux mais ça n’ira jamais plus loin et ce discours de toute façon n’a aucune chance de porter dans un monde dominé par l’idéologie de la transgression. Les rappeurs sont les fournisseurs officieux en drogues et en putes de l’oligarchie mondaine. Bianca est officiellement sa femme mais force et de constater qu’elle ressemble beaucoup plus à une pute de luxe que l’on exhibe devant un parterre de millionnaires mondains pour les appâter. Evidemment ce micro-évènement ne sera jamais interprété de la sorte, les médias y verront au mieux une transgression des codes typique de la culture rap.