"Le Conseil d’État vient de juger légale la dissolution du Collectif Palestine Vaincra. (...) D’une part, la provocation à des actes de terrorisme (...)"
Hors du droit pénal français, je n’ai rencontré le verbe "provoquer" que comme un verbe transitif direct. On provoque "quelque chose", et non "à quelque chose".
Le verbe accéder, lui, est transitif indirect : on accède "à quelque chose".
Ce détournement du verbe "provoquer" m’a toujours semblé aller de pair avec une volonté de rendre flou la teneur de l’infraction qu’il sert à définir, de manière à pouvoir y mettre tout et n’importe quoi, suivant la volonté de la "justice".
Appauvrissement et détournement d’une langue (par la novlangue par d’autres procédés), et détournement de la justice, il y a là un sujet à creuser.