La "communauté" attend maintenant que Bardella fasse le sale boulot pour eux. Un peu à la manière des phalangistes libanais avec les Palestiniens. Bon, je force un peu le trait mais c’est pour me faire comprendre. La défense des intérêts de la "communauté" passe par le contrôle et la répression de la population arabo-musulmane, qui sera toujours hostile à la "communauté" en termes généraux.

Bardella fera l’affaire pour cette tâche. Il est manipulable à souhait et soumis comme pas deux. Ce sera un pantin aux mains de la "communauté".

Pendant longtemps le FN a été considéré dangereux pour la "communauté" parce que celle-ci pensait qu´en même temps que le FN allait "s’occuper" des arabo-musulmans, ils pouvait dans la foulée "s’occuper" de la "communauté". Donc : barrage face au FN. Tout à été fait pour empêcher le FN d’arriver au pouvoir pendant des décennies.

Maintenant que le FN, rebaptisé RN, a donné les gages nécessaires à la "communauté", et que la "communauté" a compris que ce parti était là pour rester, qu´il était promis au pouvoir, et qu´il ne représente plus un danger que pour les arabo-musulmans (les mêmes ennemis de la maison-mère), alors maintenant c´est OK pour le RN. La "communauté" a réussi à amadouer le RN et lui a fait comprendre que ses chances d’arriver quelque part passaient par un changement radical vis-à-vis de la "communauté". Chose faite.

Il n’y a plus d’empêchement majeur pour que le RN arrive à l’Élysée. La "communauté" peut bien sûr décider autre chose au moment venu (et faire patienter encore un peu le RN), mais quelle que soit l´alternative au pouvoir en France, celle-ci sera favorable à la "communauté" et à la maison-mère. Comme ça la "communauté" est toujours gagnante.

Si Marine Le Pen n’a pas compris cela, si elle croyait qu´elle allait arriver quelque part, alors elle est bien moins intelligente que ce que l’on a voulu nous faire croire. Elle devait disparaître de la scène. Et on l’a fait disparaître. Elle aurait dû avoir la dignité de se retirer à temps pour éviter cette humiliation et cet affront. Tout ce léchage du peuple élu ne lui a servi strictement à rien. Elle ne connaît rien à ces gens-là. Peut-être qu´elle aurait dû écouter un peu plus son père. Maintenant il n’est plus là ni pour la conseiller ni pour la consoler.