C’est aussi chiant (pas toujours) qu’un hymne national. Quand une mélodie souvent sympa (ce n’est pas le cas ici à mon humble avis) est prise en otage par la propagande du moment pour en faire un "cri de ralliement" puisque la foule ne pense pas (Gustave Lebon) mais "réagit" aux stimuli émotionnels de la musique, elle sert de disjoncteur de la pensée pour tomber dans l’émotionnel "irrésistible !"

Cette force "cosmique" du son est utilisée soit pour "libérer" (on découvre les desseins des commanditaires souvent trop tard), soit pour asseoir le pouvoir des vainqueurs.

La musique c’est tellement plus beau, plus indicible, plus universel. Mais le "son" combien de divisions ? L’important c’est celui qui compte les votes comme dirait le petit père des crimes contre le peuple.

Les 500.000 spectateurs croates ne vont malheureusement pas se déplacer pour la musique, mais pour "le message véhiculé". Gustave Lebon encore.

J’espère me tromper. Mais je ne le pense pas (jusqu’à preuve du contraire.)