Y a-t-il une hiérarchie des victimes dans notre belle république ?
29 avril 17:26, par Alain
Il n’y a peut-être pas de hiérarchisation des victimes mais on a totalement perdu la hiérarchie des qualificatifs. On entend par exemple que le meurtre du musulman malais est un crime insoutenable, effroyable etc (ce qui peut ce comprendre), et pour certains actes délictueux que c’est intolérable, inacceptable, le qualificatif n’est pas approprié puisqu’il y’a un soupçon, une ombre de tolérance, d’acceptabilité, alors que ce n’est absolument pas le cas. Mais si l’on atténue la valeur intrinsèque de ces qualificatifs tel que, insoutenable, effroyable, intolérable, inacceptable, abominable en les utilisant de façon inappropriée, en diminuant leur impact émotionnel, alors comment peut-on qualifier de juste façon un événement tel que la Shoah pour ne donner que cet exemple ?