Je ne comprendrai jamais ce concept de vouloir ’’profiter’ de quelquechose d’éphémère.
De jouir avant que ça finisse.
Le seul fait qu’une chose finisse est en soi frustrant, et empêche toute forme de jouissance.
L’erreur de l’homme est peut-être d’associer, de chercher le bonheur dans ce qui précisément, annihile le bonheur : l’éphémérité.
Le bonheur ne devrait exiger pas moins qu’une éternité. Eternité pendant laquelle il n’y a aucun obstacle susceptible de troubler ce bonheur : ni frustration, ni peur, ni maladie, ni vieillesse, ni sentiments de jalousie, de haine...
Le bonheur est dans l’au-delà, auprès de Dieu, au paradis de Dieu,.spécialement conçu pour cela.
Si l’on a compris cela, on aura le bonheur dans cette vie éphémère.
C’est ce qui fait que les Palestiniens, malgré le fait de perdre enfants, familles, amis, demeures...aient espoir. C’est parce qu’ils croient fermement au Paradis de Dieu, dans lequel coulent flots et fleuves, et où ils résidront pour l’éternité.
C’est la promesse de Dieu pour les croyants, les patients, les martyrs.
Les juifs eux, ont décidé qu’une vie éphémère sur terre était leur paradis. Ils se sont bien gourrés.