Manu 1er veut faire son intéressant et sort, comme toujours, de nouvelles sottises.
Interdire les réseaux sociaux, cela voudrait dire que tous les jeunes qui y passent leur temps à regarder de la violence sont susceptibles de commettre de tels crimes. Or, c’est tout à fait faux, il y a des profils en lien avec des histoires personnelles, des absences ou carences familiales ou psychologiques, et la plupart des autres n’en ont pas. De plus, se procurer un couteau ne nécessite pas d’aller l’acheter sur internet, ce jeune tueur a pris un couteau de cuisine chez ses parents.
Le problème numéro un est dans les familles actuelles. Pour nombre de jeunes, face à l’absence des parents ou d’un parent, des refus éducatifs, il subissent ou trouvent des compensations, saines ou pas, mais proportionnellement peu deviennent des criminels.
Il y a l’environnement amical et d’autres critères encore. Par exemple, fumait-il du cannabis qui peut potentialiser le risque de crises chez les porteurs de certaines pathologies, schizophrénie, épilepsie ou paranoïa. Ils peuvent être porteurs à un taux faible et ne jamais le savoir et l’usage du cannabis fait exploser le risque de faire monter en crises sa pathologie. Environ 1% de la population est porteuse à des degrés divers de la schizophrénie, souvent sans s’en rendre compte parce que faible.
Et il y a l’absence de règles morales, de l’acceptation de frustrations, le recours à la violence comme moyen de s’exprimer, qui sont si fréquents à notre époque.
Macron comme les adeptes des fables pédagogistes font semblant de ne voir que les conséquences de causes qu’ils encouragent avec les "philosophies" idéalistes, les penseurs progressistes et autres. Aussi, ils bottent systématiquement en touche en généralisant à tous les jeunes le risque, en moralisant et en culpabilisant tous les citoyens.