Monsieur Jovanovic,
Je suis sous le choc.
Les derniers chiffres sont sans appel. Nous sommes à un tournant historique.
Les marchés de prédiction — notamment Polymarket, baromètre avancé des anticipations collectives — signalent une montée brutale de la volatilité géopolitique. Aujourd’hui, la probabilité d’une action militaire américaine avant le 1er juin est évaluée à 46 %. Ce chiffre, déjà préoccupant, l’est d’autant plus lorsqu’on se souvient qu’il a atteint un pic de 66,6 % il y a quelques jours à peine.
Et ce n’est pas tout.
D’autres modèles, fondés sur des agrégations stratégiques croisées et des indicateurs plus confidentiels, évoquent une probabilité encore plus vertigineuse, jusqu’à 77,7 %.
Ce n’est plus de la spéculation. C’est une alarme.
Le tic-tac de l’histoire s’accélère.
Les marchés réagissent. Les devises frémissent. L’or se tend. Le pétrole anticipe. Le silence diplomatique devient assourdissant. Et pendant que l’opinion publique regarde ailleurs, les signaux faibles s’assemblent.
Si ces probabilités se matérialisent, alors nous ne parlerons plus de simples "mouvements". Nous parlerons d’un choc systémique. D’un avant et d’un après.
Je te le dis avec la gravité que la situation impose : nous approchons de la ligne de fracture.
Soyons lucides, mais surtout, soyons prêts.