Braquage des 43 milliards : Amélie de Montchalin ou la charte de Biderman
17 juillet 21:19, par Koussikoussa Le Libertarien Nationaliste, un corsaireAutrefois, lorsque le marché était libre, les banques ne reconnaissaient pas toujours les certificats de leurs rivales. C’était une époque rude mais juste : celles qui faisaient leur métier honnêtement, avec assez d’or en réserve, traversaient les crises sans plier. Les autres sombraient. L’or, lui, ne mentait pas. Il ne se fabriquait pas à volonté, il ne se dévaluait pas au gré des humeurs politiques. Il avait pour lui l’impartialité de la matière.
Aujourd’hui, c’est l’illusion qui règne. Le papier-monnaie, imposé par la force légale, a remplacé l’or. Ce n’est plus la confiance libre qui soutient l’échange, mais la coercition. Tu es obligé d’accepter un billet, même si sa valeur fond comme neige au soleil. Pourquoi ? Parce qu’une institution — la banque centrale — a décidé que ce simulacre devait remplacer la réalité.
Cette banque mère ne veille pas, elle manipule. Elle encourage le crédit sans contrepartie, puis punit mollement l’excès en augmentant ses taux, comme un dealer fixant le prix de la dose suivante. Elle n’est pas un arbitre mais un complice : elle ne corrige rien, elle retarde l’inévitable. Sa fonction n’est pas de garantir la solidité, mais de perpétuer la fraude. Chaque injection de monnaie fausse retarde l’effondrement… et l’aggrave.
Mais pourquoi ce système dure-t-il ? Parce que la croyance est plus forte que la vérité. On a dressé les citoyens à croire que la monnaie d’État est la seule possible, et que tout problème économique vient du marché, ce vilain bouc émissaire. Pendant ce temps, les privilégiés — banquiers, politiciens, hauts fonctionnaires — se gavent en silence, protégés par l’ignorance générale.
Car oui, la majorité n’y voit rien. L’économiste officiel répète ce qu’on lui a appris, l’électeur craint le chaos et accepte l’arnaque pourvu qu’elle soit graduelle. Et tout cela tient tant que la banque centrale continue d’injecter du faux argent dans le système, et que l’État ponctionne assez par l’impôt pour maintenir la façade.
Mais qu’est-ce que cet argent, sinon une promesse sans garant ? Quand un prêt est remboursé et non renouvelé, il disparaît. Il n’a jamais appartenu à personne. Il était fiction comptable, déguisée en richesse. Or, sans lien avec un actif réel, la monnaie n’est plus qu’une opinion imposée.
Et pourtant, le gouvernement t’ordonne d’y croire. D’accepter ce théâtre où les gagnants écrivent les règles. On t’a volé l’or, on t’a laissé le papier