La photo de sa victoire, c’est d’avoir, habillée en pute, souillé une église française de sa présence.
Le 12 février 2013, jour du renoncement du pape Benoît XVI, des Femen seins nus avaient fait irruption à Notre-Dame de Paris, en scandant : « Pope no more ! » ( Plus de pape ), et « Homophobe, dégage ! », en plein débat sur le mariage homosexuel et avaient en outre fait tinter avec des morceaux de bois trois des nouvelles cloches déposées provisoirement sur un socle dans la nef de la cathédrale.
Après avoir été expulsées de la cathédrale par le service d’ordre trois Femen se plaignent de violences de la part de trois gardiens.
En 2014, les neuf Femen qui étaient poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris ont été relaxées par le tribunal correctionnel de Paris.
En revanche, trois surveillants de la cathédrale ont quant à eux été condamnés à des amendes de 300 euros, 500 euros et 1.000 euros avec sursis pour des violences commises sur trois militantes lors de leur expulsion de l’édifice.
Relaxe confirmée en 2015 par la cour d’appel de Paris.
« Girls won against Gods » (les femmes ont gagné contre les dieux). Telle fut la réaction d’Inna Shevchenko, la cheffe de file de Femen, suite à leur seconde victoire dans l’« affaire Notre-Dame ».