Claude Janvier : Macron partagé entre destitution et article 16
9 septembre 11:28, par Gopfdami
Voici un commentaire d’un internaute allemand sur un média allemand :
"La facture du militarisme
François Bayrou appartient à l’histoire. Le quatrième Premier ministre français en quelques mois a été acculé à la faillite par la même vérité simple : la France est en faillite. Un déficit de 180 milliards d’euros, un taux d’endettement de 115 % – des chiffres qui éclipsent même ceux de la Grèce.
Mais alors que le pays court au plus bas financièrement, Emmanuel Macron continue de jouer les grands hommes d’État sur la scène internationale. Aide militaire à l’Ukraine ? Bien sûr. Des troupes en Afrique ? Bien sûr. Des menaces contre la Russie ? La spécialité de Macron. Il n’y a pas d’argent pour ses propres citoyens.
La facture est maintenant présentée dans toute sa brutalité : Bayrou était censé faire passer 44 milliards d’euros de coupes budgétaires – dans les retraites, les dépenses sociales, et même les jours fériés. Le peuple est censé payer pour une politique étrangère qu’il n’a jamais choisie. Pour des guerres qui ne sont pas les siennes. Pour un fantasme de grande puissance qui ruine le pays.
Trois gouvernements se sont déjà effondrés à cause de cette réalité. Le Parlement est paralysé, les rues bouillonnent, les taux d’intérêt augmentent. La France devient une poudrière – et Macron continue de semer le trouble lors des sommets internationaux.
Ironie amère : un pays qui veut exporter la démocratie ne peut plus gouverner le sien. Un État qui prône le militarisme alors que sa propre économie s’effondre. Un président qui se fait passer pour un vulgarisateur mondial alors que son peuple en paie le prix.
C’est le prix à payer pour des décennies de militarisme et de mégalomanie en politique étrangère. La France récolte ce qu’elle a semé : le chaos, la dette et une crise gouvernementale sans fin. Le prix des rêves impériaux est élevé – et le peuple en paie le prix.
La France, l’un des porte-parole les plus véhéments de la « coalition des volontaires », révèle ainsi l’absurdité de cette alliance guerrière.