Épris de cet idéal républicain qui l’a conduit à se jeter dans les bras d’une Amérique prédatrice, le peuple français n’aura finalement mené des actions imparables et salvatrices que dans le cadre de la Résistance à l’armée d’occupation allemande. Depuis lors, à part une révolution colorée contre le chef de la Résistance, un temps exilé à Londres, et des révoltes avortées par des infiltrés agissant aux ordres de puissances occultes, le peuple français, désuni, a été incapable du moindre soulèvement. A défaut de voter pour Le Pen, il aurait pu faire rempart à l’immigration clandestine en choisissant de faire une éloge à la vie pour marquer son refus de s’infliger les outrages de la société multiculturelle et éviter le risque que des pans entiers de la population ne se dilue dans le métissage. Le peuple français, transformé en homo economicus égocentrique, se voulant ouvert au monde et bercé d’illusions infantilisantes entretenues par des slogans publicitaires et le soft Power hollywoodien, est incapable de renoncer aux plaisirs hédonistes de la société de consommation. Ce n’est pas en hurlant dans les rues « Macron dégage »qu’ils vont faire trembler l’état profond. Aucune pulsion révolutionnaire n’émane de ces défilés de manifestants rythmés de slogans inoffensifs et résonnants de chants simplistes. Ce sont des manifestations stériles de revendications catégorielles qui révèlent l’absence d’une conception spirituelle du monde sous-tendant une volonté de transformation sociale en rupture avec les objectifs mondialistes de la haute finance internationale.