Le sabordage de l’enseignement de l’histoire fait partie du plan général du sabordage de l’éducation qui a pour but de transformer les gosses en nomades attaliens, c’est à dire en individus totalement atomisés, en consommateurs et en travailleurs indifférenciés et interchangeables.
Il faut lire Michéa ou Lasch. On détruit l’apprentissage de la lecture par l’application d’innovations pédagogiques (méthode globale) qui ont montré leurs effets dévastateurs.
Pour l’histoire, cela revient à casser tout sens de l’histoire, toute logique des événements et donc à remplacer le récit historique chronologique à une soupe informe de toutes les époques et de tous les pays. Remplacement également d’un récit causal mettant en évidence les causes et les effets par une sorte de récit hollywoodiens de lutte contre les gentils et les méchants. Hitler est une sorte de démon à cornes et queue fourchue sorti tout fumant du cul de l’enfer, j’exagère à peine. Et bien entendu, la dictée de tout les communautariste victimaires. L’étude de la shoah prend la moitié du temps consacré à la seconde guerre mondiale.
Bien entendu, comment peut-on se construire un quelconque sens du politique avec un tel enseignement ?
C’est fait pour former des carpettes qui avaleront tous les mensonges et toutes les couleuvres à la fois des lobbyes de toute sortes, des éducateurs trotskystes ou des merveilleux chantres de la société de consommation.