« Il faut sauver le soldat Shalit ». Il en va même du chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, de participer à cette obligatoire messe du culte sioniste en écrivant personnellement une lettre d’amour patriotique à ce tankiste de l’armée d’occupation la plus immorale de la planète.
Le génocide de Sabra et Shatila en Septembre 82 dans les camps de réfugiés palestiniens, à l’instar des grands crimes contre l’humanité tels l’Holodomore ukrainien , les bombardements de la Terreur des villes allemandes (Hambourg-Dresde….etc.) sont recouverts du linceul de l’oubli par nos grands « humanistes » à géométrie variable.

C’est précisément pour rendre justice aux victimes de tels crimes que la Cour Pénale Internationale a été constituée. Personne des Phalanges libanaises (commanditaires et exécutants) et leurs complices sionistes, n’a été puni ni même fait l’objet d’une enquête pour les massacres de Sabra et Chatila. Le 28 mars 1991, le parlement libanais a rétroactivement exempté les tueurs de la milice phalangiste de toute responsabilité pénale.

A lire le terrifiant témoignage de Zeîna et de Mounir ( rescapés de cette tuerie de masse) recueilli par Franklin Lamb (1). Un court extrait de cet article à vous glacer le sang, donne le ton à cette tragédie occultée par les médias internationaux. L’affaire du tankiste Shalit, soldat d’Israel, vous paraitra on ne peut plus dérisoire et comme « de la petite bière » (pour paraphraser l’odieux avocat Goldanel à propos du martyrologe palestinien) :
— -Zeina m’a entraîné dans une allée étroite qui part de sa maison jusqu’au mur de 3 x 8 mètres de la maison de sa soeur, tout en aspergeant le chemin avec un aérosol. Elle s’est excusée pour l’aérosol en disant qu’on pouvait encore sentir l’odeur du massacre qui s’était déroulé ici il y a 30 ans. Patrick Lamb
— -« Des familles entières ont été exécutées. Des groupes composés de 10-20 personnes étaient alignés contre des murs et abattus. Des mères sont mortes en serrant leurs bébés dans les bras. Tous les hommes avaient apparemment été abattus dans le dos. Cinq adolescents en age de combattre furent traînés dans les rues derrière un camion avant d’être abattus. ». Mounir

Source : http://www.counterpunch.org/
http://www.legrandsoir.info/28-ans-...