Je crois qu’avant de regretter " le jour où les États-Unis furent assassinés", il est d’abord souhaitable de définir ce que sont les États-Unis dans la réalité. Il est d’une vulgarité et d’une immoralité impérialistes de venir pleurnicher sur les morts étasuniennes faites par le monstre assoiffé de sang que sont les États-Unis. Dans son être en soi, sa mêmeté, son ontologie, sa substance même, les États-Unis sont le MAL, l’administrateur de la souffrance et de la mort.
Je ne sais pas si l’auteur de cet article sur la mort des États-Unis a la même représentation des États-Unis que les Indiens qui furent exterminés pour s’approprier leurs terres, que les multiples peuples (Chili, Honduras, Panama, Haïti, Palestine, Côte d’Ivoire, Iraq, Afghanistan, etc.) qui, dans le monde, continuent à souffrir de la volonté du monstre à vouloir imposer son ordre.
Cet article aurait eu un sens (moral puisque tel semble être la marque de l’indignation de son auteur) si son auteur "pleurait les morts non étasuniennes faites par les États-Unis.
Pour paraphraser Aimé Césaire, je crois que cet auteur n’est pas conséquent envers lui-même. Ce qu’il reproche au criminel Obama, ce n’est point la mort des hommes ; mais la mort des étasuniens. Il ne supporte pas que Obama applique à "ses" concitoyens, les méthodes toujours appliquées par les États-Unis aux "autres" hommes non étasuniens.
Pour cette raison, cet article est, du point de vue de la moral où elle cherche à se situer, nul et irrecevable.
Les faits et l’histoire déposent dans le même sens que nous : États-Unis = EXTERMINATION, DEMOCIDE, VIOLENCE, NÉGATION DE LA LIBERTÉ.