En relation avec le thème "le pouvoir au peuple et par le peuple", je me pose souvent cette question (désolé si elle est simpliste ou naïve, elle est difficile à élaborer) : Prenons une grosse entreprise vendant des biens de consommation comme Apple ou Nestlé (j’ajouterais aussi les crédits à la consommation qui eux font les beaux jours des organismes financiers). L’enrichissement de ces entreprises vient bien des ventes de leurs produits ? Il faut donc des consommateurs ? Dans ce cas, quel est l’intérêt de l’oligarchie à réduire à terme la masse à la pauvreté ? J’ai déjà entendu la version "réduire la population mondiale" mais j’aimerais avoir d’autres points de vue.
Comme je l’ai dit, ceci n’est qu’une ébauche de réflexion car je manque d’éléments. En partant du principe qu’en réalité ces entreprises dépendent du consommateur pour exister, le peuple a donc le pouvoir (hélas pas nécessairement la volonté) de faire cesser certaines dépendances au niveau de la consommation de tout ce qui n’est pas essentiel pour vivre OU de choisir à quelles entreprises va profiter l’argent de leur consommation. A moins que pour parer à toute tentative en masse de cette action, il n’y ait du pouvoir dominant la volonté de détruire intégralement toute entreprise ne dépendant pas d’un groupe (oligarchie commerciale). Nous nous retrouverions alors qu’avec des franchises ou des chaînes (comme déjà le cas des villes de Grande-Bretagne où pas une rue n’a pas son Boots, Gap, H&M, Macdo, KFC, TGI’ Friday...). Ceci me rappelle d’ailleurs la remarque de Soral à propos de l’uniformisation du monde (le Carrefour au Brésil). Plus de petits restos, plus d’artisans, plus de petits commerces, plus d’idendité, plus de culture. Ceci expliquerait aussi pourquoi le protectionisme est tant diabolisé dès qu’il est évoqué des certains débats politiques. Pour revenir à ma question précédente, si le but est de nous réduire à la pauvreté, quelle chance ces grands groupes ont-ils alors de survivre ?