Dans le cas nippon, l’auteur omet de préciser que les Japonais sont marqués tout comme les Britanniques par une mentalité insulaire qui conditionne en partie leur logiciel différentialiste. Si, pour dresser un parallèle entre le monde asiatique et le monde européen, un non-chinois et un non-français peuvent respectivement être sinisé et francisé, un étranger aux yeux des British et des Nippons restera toujours, quoi qu’il advienne, un métèque.
Sottises ! Certains feraient mieux de descendre dans la rues et les villages de France au lieu de vivre dans les bouquins, juste pour prendre la température.
mais gardons-nous de haïr l’Anglo-saxon en nous souvenant toujours, en particulier en cette année johannique, des paroles de notre sainte patronne : « Dieu aime les Anglais, mais chez eux ! ».
Charles Martel aurait dit quelque chose de semblable à propos des Maures. Bon je rigole, hein.
Et oui, il n’y a pas que la langue qui importe. Il y a 50 ans, tu aurais demandé aux Français soit disant si ouverts, s’ils accepteraient qu’on fasse entrer et qu’on installe définitivement plusieurs centaines de milliers d’immigrés par année chez eux, et tu aurais eu, en substance, un beau « va te faire foutre ! »
En français, évidemment.