Le chômage de masse est aussi avec le Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment (NAIRU)
une variable d’ajustement pour la BCE l’OCDE, il s’agit surtout de d’éviter une inflation qui pourrait éroder les profits des entreprises.
extrait de http://lenairu.free.fr :
"> Le Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment (NAIRU) est le taux de chômage minimum qui n’accélère pas l’inflation. C’est un concept très présent dans les travaux des économistes. Ses traductions françaises sont bien moins parlantes que sa version anglo-saxonne : taux de chômage d’équilibre (rare) ou taux de chômage structurel (plus courant, bein que rarement explicité)"
> Dans les années 60 et surtout 70, les profits des entreprises sont érodés par une inflation qui augmente et un rapport de force en leur défaveur (encore accru après les mouvements sociaux posts 68). Les détenteurs de patrimoines et les prêteurs de capitaux sont pénalisés par une inflation à deux chiffres. L’offensive du courant économiste libéral (à partir de la fin des années 60) va arriver à point nommé pour renverser la vapeur.
> Le NAIRU et le chômage qui l’accompagnent vont devenir une variable d’ajustement permettant de faire pression sur les conditions du marché du travail. Celui-ci redevient globalement défavorable aux salariés en même temps que le chômage augmente, en particulier au cours des années 80 et 90. En 20 ans, la part de la richesse nationale qui revient aux salariés recule en France de 10% par rapport à celle allant aux détenteur de capitaux. Les conflits du travail (grèves principalement) diminuent de 86% en 20 ans. Le chômage et la précarité créent de la peur et modifient les termes de la négociation employeurs-salariés. Sur la même période, l’inflation officielle a chuté considérablement... pendant que le chômage augmentait non moins considérablement !
j’en conclus que l’immigration est bien une circonstance aggravante mais en aucun cas la cause principale de l’appauvrissement des français, il fallait le préciser.
pardon pour le copier/coller.