à Marion :
je termine la lecture de la Marche rouge. C’est très instructif à bien des égards : Paris et son peuple d’artisans, la magistrature, Voltaire( jamais en retard lorsqu’il s’agit de mentir comme à son habitude : on dirait notre BHL), la création de l’hôpital général et son système concentrationnaire, ...je suis quand même très étonné, à vous lire, de l’attitude passive, pour ne pas dire plus, de Louis XIV à l’égard des gestionnaires de l’hôpital général : absence de contrôle, dérogations fiscales...j’en passe et des pires..je comprends que le souvenir douloureux de la Fronde a fait que le jeune roi a voulu domestiquer la noblesse de robe en lui donnant un os à ronger, mais tout de même... transparente sont vos sentiments à propos de cette affaire : je sens bien qu’à pareille époque, on vous aurait retrouvé du côté des émeutiers...auriez-vous approuvé les exécutions sommaires ? pardon de vous poser la question de façon si directe mais je sens, à chaque ligne de votre ouvrage, que cette histoire vous a bouleversé- et vous bouleverse encore...au fait, pourquoi ne pas étudier plus en détails la révolution française, le Comité de Salut public ou la guerre de Vendée ? il y aurait là de quoi écrire, et abondamment qui plus est ...amicalement.