La lutte des classes à l’intérieur du socialisme (1830-1914)
18 février 2012 18:16, par mediter1@Marion, merci pour votre msg.
Concernant le travail dimanche, il se fait sur la base du volontariat, avec repos compensateur et majoration de salaire, sans mesure discriminatoire pour qui le refuse, en quoi cela vs pose-t-il problème personnellement ?
Si vs avez la chance d’habiter dans un coin calme de Bourgogne grâce à un héritage, ça n’est pas forcément le cas de tout le monde.
Vs ne citez aucun garde fous concret. Vs dites qu’il existait un modus vivendi, une structure juridico-sociale qui faisait que tout ce petit monde vivait en bonne entente, le tout sous le regard bienfaiteur du roi et de la bible.
Permettez-moi de douter de cette vision fantasmée, charmante et bucolique des choses.
Toutes les communautés, sociétés, civilisations vivent dans un "certain" cadre juridico-social, reste à savoir ce qu’il vaut.
En pays oriental, par exp, se marier avec une fille de 14 ans (parfois plus jeune) est tout ce qu’il y a de normal, alors qu’en occident ce serait considéré comme de la pédophilie, gros décalage !!
Vs semblez préférer le cadre juridico-social d’avant, basé sur un absolutisme royal, et la religion.
Je ne comprend pas votre démarche.
Pour vs citer : "...la mendicité était la conséquence de la guerre et de la pression sur la paysannerie..."
Je rappelle : 32 ans de guerre sous les 54 ans de règne de Louis 14 ! une abomination, résultat, un état ruiné, et le peuple ?
D’après Vauban, Description de l’élection de Vézelay, 1696 :
« Le bas peuple ne vit que de pain d’orge et d’avoine mêlés, dont ils n’ôtent pas le son, (...), de mauvais fruits, la plupart sauvages, et de quelques herbes potagères de leurs jardins, cuites à l’eau avec un peu d’huile de noix [...], le plus souvent avec très peu de sel (…).
Les vins sont médiocres, le commun du peuple en boit rarement ; il ne mange pas trois fois de la viande en un an. Il ne faut donc pas s’étonner si des peuples si mal nourris ont si peu de force. A quoi il faut ajouter que les trois quarts ne sont vêtus, hiver et été, que de toile à demi pourrie et déchirée et chaussés de sabots dans lesquels ils ont le pied nu toute l’année. »
Hélas à trop aimer la guerre on la perd. Louis 14 lui-même le confessera sur on lit de mort . Que ce soit avec l’étendard du catholicisme, avant, où celui des droits de l’homme aujourd’hui, le résultat sera le même.
Faire le mal au nom du bien se paye très cher. Même de bonne foi. D’une manière où d’une autre.