Israël : l’option d’une attaque contre l’Iran se précise
17 février 2012 10:07, par chibani84Quel que soit l’option arrêtée par les sionistes, l’hypothèse d’un coup sur les installations iraniennes reste des plus risquées pour l’avenir d’Israël. La donne militaire est entrain de changer. Il n’est pas un pays Otansunien qui n’ait inscrit la baisse de ses moyens militaires à l’ordre du jour pour les cinq prochaines années. Même les ricains sont à la diète. Sans le soutien opérationnel des Ricains, Israël est un nain. Ce qui se passe en Syrie montre que les résistants à l’Empire n’entendent plus laisser faire. Les Syriens vont torcher l’ASLet les salafistes, c’est à peine une question de jours même plus de semaines. Les Russes fournissent l’appui militaire en munitions , armes, renseignements satellitaires et surtout ce sont les seuls qui ont une expérience militaire opérationnelle contre insurrectionnelle. Comme quoi la Tchétchénie a servi. Les Israéliens ont une vision doctrinale sur le plan militaire comparable à la Wehrmacht qui pense qu’une guerre se joue dans le gain de grandes batailles. La conception militaire qui prévaut également en Iran repose sur un art opératif global tiré de la guerre contre l’Irak. L’effondrement israélien ne pourra être envisagé que dans une globalité militaire, économique et politique. La défaite contre le Hezbollah en est un exemple criant. La disproportion des capacités militaires, le matraquage des civils n’a pas suffit à l’emporter. Bombarder les installations iraniennes va les exposer à une riposte légitime de la part de l’Iran qui y trouverait une occasion unique de mener des opérations militaires à grande échelle en fusionnant un espace chiite avide de revanches. Les alliés objectifs de l’Empire comme la Jordanie, le Qatar et autres fantoches où les masses chiites sont présentes et humiliées n’auraient que le temps de compter leur jour. Le détroit d’Ormuz peut se bloquer militairement mais être aussi sérieusement bloqué sur le plan politique. Le printemps chiite pourrait susciter moins d’enthousiasme dans les rédactions de la presse occidentale.