L’illusion politique de "V pour Vendetta"
14 mars 2012 16:33, par JoeL’auteur ou le groupe d’auteurs nous montre ici un modèle triangulaire dans lequel les relations sont à mon sens simplifiées. Je m’explique : à son arrivée au pouvoir, Mr Obama s’est rapidement retrouvé pris dans l’engrenage de la guerre en Afghanistan.
On nous présente aujourd’hui Obama comme une simple marionnette dont le secteur financier tire les ficelles.
Or que s’est il passé en 2009 ? L’état avait pris la décision de mettre fin à la guerre et de ramener les troupes. Du même coup, elle mettait également fin à un marché pesant des centaines de milliards annuels, celui des contractants privés, or certains d’entre eux sont évidemment militarisés, sur-payés pendant des années et donc sur-armés. Ces mercenaires sous contrat ont donc exigé de la maison blanche d’être déployés sous le titre "police de stabilité politique" sur le territoire américain dépendant directement de l’état fédéral et ayant juridiction pour mener leurs actions de manière autonome. Obama ne pouvait pas refuser, il n’avait pas les moyens de résilier leurs contrats, le faire équivalant à s’asphyxier définitivement avec un bretzel. Alors il a fait la seule chose qu’il pouvait faire : les laisser en Afghanistan en continuant de les payer.
Là ou je veux en venir, et je pense que le rapport de force est différent dans les dictatures communistes, c’est que le finance ne dirige pas tout parce qu’un financier mort est un financier mort et qu’on peut facilement lui saisir ses biens par la force (cf : Khodorkovski).
Il y a 3 pouvoirs qui s’exercent contre le peuple qui sont le pouvoir de l’information, le pouvoir de l’argent et le pouvoir de la force. Chacun permet de prendre l’ascendant sur les autres d’une manière, et parfois celui qui tire les ficelles n’est pas celui qu’on croit. Voir le cas de Poutine et des oligarques qui pensaient avoir la main après l’ère Eltsine.
Ce n’est pas parce qu’un schéma donné s’applique à grande échelle et qu’il s’applique chez nous qu’il est forcément universel. En fait il suffirait d’un seul politicien avec des couilles et ce schéma pourrait prendre fin, d’où l’importance capitale de la cooptation : s’assurer qu’aucun responsable avec des couilles n’arrive jamais à un poste visible ou important.