Mariniste au 1er tour et abstentionniste au second, j’ai regardé une petite partie de la soirée électoralo-merdiatique, histoire de voir où en sont mes contemporains.
De temps en temps, je me souviens que mon téléviseur n’est pas qu’un moniteur pour regarder mes DVD, et je regarde à quel stade on en est de la descente aux enfers...
Je zappe, et peu après je zippe, pour fermer leur claque-merde aux acteurs de ce monde en carton-pâte, façon roman de Philip K. Dick.
Hier soir, devant les chiâleries des perdants sarkozystes comme devant la joie des gagnants (croient-ils) hollandesques, je me suis senti autiste.
Témoin distant d’une réalité parallèle, étranger parmi mes cons-temporains...
Pourquoi est-ce qu’ils n’ont pas mal au cul ? De quel anesthésiant surpuissant se lubrifie la bite mondialiste ?
Voilà, le grand rendez-vous de 2012, c’était çà...Un train qu’il n’était pas moins important de prendre sous prétexte qu’on l’a loupé...