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16 mai 2012 16:00, par maxConcernant le racisme intracommunautaire ashkénazes / séfarades on se souvient de l’entretien de mars de 2012, Troisième partie, Jacob Cohen antisémite ?
"Il faut savoir que les juifs marocains vivaient très bien au Maroc, en bonne intelligence avec leurs frères – on va dire leurs frères berbères – parce que finalement, ils étaient de la même ! Qu’ils soient musulmans ou juifs, ils étaient de la même ethnie et ils vivaient depuis des siècles ensemble.
Et en fait, l’État d’Israël qui est une création je le rappelle de « juifs ashkénazes russes », a tout fait, parce qu’ils avaient besoin dans une logique de classes puisque !
Là il faut étudier la thèse d’Abraham Léon sur ce que c’est un « peuple-classe ».
Comme ils avaient besoin de prolétaires et de « sous-fifres », ils se sont battus à mort par une propagande – je parle des juifs ashkénazes russes qui ont pensé Israël – ils ont tout fait pour que finalement les « juifs séfarades du Maghreb », qui ne sont pas des juifs séfarades mais des juifs maghrébins – des juifs arabes on va dire – que les « juifs arabes du Maghreb » émigrent en Israël. Ce que beaucoup ont fait.
Et ils ont compris finalement, après des années et des années, que finalement ils étaient des marocains à part entière au Maroc qui vivaient très bien au milieu de leurs frères musulmans et que finalement en Israël, ils se sont pas retrouvés des citoyens israéliens mais des « sous-fifres » de leurs supérieurs ashkénazes !
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Il y a en réalité à l’intérieur de l’État d’Israël, un mépris racial des juifs ashkénazes pour les juifs séfarades.
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C’est très intéressant à comprendre et c’est très intéressant à analyser à travers l’éclairage du bouquin de Gilad Atzmon que nous venons d’éditer, dont le sous-titre est « Anatomie du peuple élu », et le titre « Quel juif errant ? »
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Et Gilad Atzmon arrive aux mêmes conclusions que moi sur ce sujet très complexe et très subtil qui rejoint toutes les questions dont on vient de parler là."
Transcription des vidéos d’Alain Soral, entretien de mars 2012, p.43