Au pays de la misère médicale
15 juin 2012 14:46, par Tremah
Juste en conclusion :
Les américians croient en outre aux vertus de la charité individuelle et de l’organisation communautaire ; il est d’ailleurs de bon ton là-bas, quand on a réussi sa vie, de rendre à la société en s’impliquant dans la vie associative, l’aide aux démunis, etc...
En France, nous pratiquons une solidarité quasi exclusive par l’impôt qui a des avantages (de ne pas subordonner ceux que l’on aide, la charité pouvant aussi se révéler humiliante, voire un instrument de domination et de contrôle des populations susceptibles de se révolter, comme en avaient bien conscience le clergé puis, ultérieurement, les dames patronesses du XIXème) et des inconvénients (une grande impersonnalité sociale : ne jamais perdre de vue que nous sommes les plus gros consommateurs de psychotropes et ne concédons, je crois, qu’au Japon la première place en matière de suicide...)
Et comment dirais-je ? - je crois que leur présent est davantage notre avenir que l’inverse.