Compte tenu du niveau de contrôle oligarchique du système, il n’y a évidemment aucun risque d’un effondrement « global » ni « rapide ». Le Pouvoir gouverne par le chaos, mais il a appris à éviter les chocs en retour. En revanche, il va y avoir, et il y a déjà, selon la logique inégalitaire du capitalisme, un accroissement des écarts de richesse, donc une paupérisation accrue de certaines couches de la société. Il faut donc commencer à s’organiser en dehors du capitalisme, ce que la démarche survivaliste apprend à faire : débrouille, système D, troc, artisanat, etc. Le survivalisme pose de mauvaises questions mais donne de bonnes réponses.
Ensuite, il faut marier cette approche avec celle des « villes en transition », et bosser sur la création de monnaies alternatives, de sorte à construire des Bases Autonomes Durables suffisamment consistantes, recréant un système socioéconomique parallèle.