Entretien avec Piero San Giorgio et Michel Drac
30 juin 2012 00:54, par goy prideEn ville comme ailleurs on peut récupérer les eaux de ruissellements. Il faut la stocker. Si dans le contexte actuel il vous ensemble inacceptable d’utiliser de l’eau de ruissellement provenant d’une toiture, ou récupérée par une canalisation reliée à un caniveau qui se rempli d’eau lors d’un évènement pluvieux...dans un contexte de crise vous considérerez cette eau comme un nectar divin. L’eau de ruissellement récupérée en contre-bas d’une rue en pente peut servir à l’arrosage des légumes, au nettoyage...l’eau provenant du toit et donc probablement plus propre peut servir à la boisson...
Rivières et fleuves devraient être des zones d’approvisionnement en eau acceptables car logiquement en cas de crise majeure les stations d’épurations devraient non seulement ne plus fonctionner mais les eaux usées les alimentant ne devraient plus exister puisque l’eau courante aura été coupée donc plus d’eau du robinet ni des toilettes...
En cas de crise si les moyens de traitement de la pollution ne fonctionnent plus la production de ces déchets est également considérablement diminué. Les deux sources restantes de pollutions potentielles sont les excréments et les cadavres. Pour les premiers le traitement et recyclage est très facile et producteur de richesses (sous forme d’engrais) , pour les seconds c’est beaucoup plus délicats surtout si les gens tombent en masse comme des mouches...