Le jazz et la politique, par Gilad Atzmon
29 juin 2012 14:10, par Terence Mckenna
Le jazz avant 1950 est encore plus "black" que la période traitée dans ce sujet.
Cette musique est probablement le seul apport culturel que l’Amérique a générée (avec le cinéma, à la limite). C’est un phénomène unique issu de la grande intelligence du peuple Afro-américain, qui intégra le langage musical occidental à la lumière d’une spontanéité nouvelle.
Il s’agit d’un corpus infini de pièces, enregistrées sur le vif, qui nous permettent de voyager dans le temps : écouter jouer Louis Arsmtrong en 1929 chez soi aujourd’hui, équivaut à téléporter ’spatio-temporellement’ de la musique dans son cerveau. C’est très prenant lorsque l’on comprend les règles et codes immatériels régissants cette musique.
Mais après 1970, c’est fini et cela se transforme... ce n’est plus la mème chose.