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Les agissements délictueux dont s’est rendu coupable Freddy Thielemans, se situent toutefois aux antipodes du grand défenseur autoproclamé des valeurs démocratiques sous les oripeaux desquels il fait sa promotion, et rappellent bien davantage les sombres méthodes du KGB soviétique, de la Stasi est-allemande, de la WSI de la Pologne du général Jaruzelski ou de l’actuel MPSE nord-coréen, tant les faits qu’il ordonna d’accomplir sont d’une exceptionnelle gravité.
Il ordonna de faire encercler les 1000 spectateurs, souvent de braves pères et mères de famille venus au spectacle d’un humoriste avec leurs enfants pour y rire et s’y divertir, dont certains, paniqués par la menace de l’imminence d’une répression policière brutale et violente exercée par plus d’une centaine de policiers en tenue d’intervention munis d’autopompes, n’eurent d’autre choix que de fuir les lieux terrifiés et traumatisés, d’autres étant même victimes de malaises dus au stress et à la panique.
L’objectif d’une telle démonstration de force, sans précédent pour le spectacle d’un comique, était assurément d’intimider et de traumatiser les spectateurs, afin de les dissuader d’encore oser à l’avenir se rendre à Bruxelles à une représentation de l’artiste, de peur d’y subir des violences policières, alors pourtant que la liberté de réunion leur est garantie par l’article 26 de la Constitution.
Le tout, il convient de le rappeler, en violation tant de la Constitution (articles 19, 25 et 26), que des arrêts et de l’autorité du Conseil d’Etat, lesquels interdisent clairement au Bourgmestre de faire arrêter un spectacle, sous prétexte que l’humour y dispensé lui déplaît.