Nigel Farage : "La crise nous imposera d’être de retour en Août"
5 juillet 2012 13:14, par Ivan le TerribleIl est certes drôle et son ton sarcastique est typiquement dans la ligne des Monthy Pyton. Alors avec cette habitude typiquement Britannique de croire qu’il est plus intelligent (le "more cleaver than..."), ses remarques semblent pour le moins justifiées, mais qui est cet individu ?
Voila ce que l’on trouve sur lui : Nigel Paul Farage (né le 3 avril 1964 à Farnborough, Londres) est une personnalité politique britannique, chef du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) de 2006 à 2009. Il est également député européen et co-président du groupe Europe libertés démocratie (ELD) avec Francesco Speroni, depuis le 1er juillet 2009.Eurosceptique, il dit défendre les « valeurs de démocratie pour les nations », et s’est opposé à l’adoption d’une constitution européenne en invoquant le « non-respect des votes des peuples européens » (notamment français, irlandais et néerlandais), ainsi que l’absence de référendums pour l’immense majorité des pays européens.
Après une scolarité au Dulwich College, Farage se consacre à une carrière de courtier en commodités, d’abord comme employé puis dans sa propre firme de 1990 à 2002.
Il est membre du Parti conservateur jusqu’en 1992, époque à laquelle il quitte le parti parce que celui-ci a participé à la signature du traité de Maastricht. Il est, en 1993, un des membres fondateurs du UKIP. Sous cette bannière, il est élu membre du Parlement européen en 1999, 2004 et 2009, où il est le chef du groupe de 13 élus du UKIP et co-président du groupe Europe libertés démocratie. En février 2010, Farage prononce au Parlement européen un discours dans lequel il critique violemment le président européen Herman Van Rompuy, lui attribuant « le charisme d’une serpillière humide et l’aspect d’un petit employé de banque » tout en lui attribuant l’intention d’être « l’assassin de la démocratie européenne et de toutes les nations européennes ». La mention de la Belgique comme étant un « non-pays » provoque une levée de boucliers à la fois au Parlement européen et en Belgique. Nigel Farage est condamné par le Parlement à une amende de 3000 euros pour son comportement « incorrect et irrespectueux ».
Oui, il est plus vif que la moyenne, mais en critiquant le système, il n’en fait pas moins parti. Donc pour le résumer, il crache dans la soupe et malgré tout continue a en manger...