Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...
18 juillet 2012 16:41, par esperanza
Madame,
votre témoignage m’a émue plus que je ne saurais dire. Je crois comprendre ce que vous ressentez. J’imagine la détresse de ceux qui, historiens ou versés dans d’autres domaines de la recherche, se sont vu fermer toutes les portes (pensons à Maurice Allais , prix Nobel et cependant devenu de son vivant fantôme transparent et muet dans sa propre patrie). Je suis heureuse que vous ayez trouvé une "famille" intellectuelle et peut-être spirituelle. Sans cela, sans échange, on meurt comme une plante sans eau, plus vite encore quand on est une femme je crois. La violence de la répression intellectuelle et médiatique dans ce pays est d’autant plus insupportable qu’elle est sournoise et inavouée. Mais le mal finit toujours par se détruire lui-même.
Quant à ceux dont vous avez eu à souffrir, oubliez les, rares sont les gens capables de vous pardonner le mal qu’ils vous ont fait.