Bonsoir,
Toute ma reconnaissance et tous mes remerciements pour ce discours sur le cinéma français qu’on entend trop peu souvent pour ne pas dire jamais.
La nouvelle vague s’est jointe à mai 68 depuis le festival de Cannes. Comme pour tout le reste, on en subit le résultat en permanence : La culture du nanar (Guillaume Canet champion), des films de coït du 16ème (comme dit Mocky), des comédies débiles et tristes, et des acteurs autoproclamés prenant exemple sur l’élite oligarchique (genre bruel qui n’hésite pas à lui-même se considérer comme le nouveau Yves Montand, ou dany boon que la presstituée compare à Bourvil.
Depuis tout petit, je me destinais à devenir réalisateur. A l’inverse d’Alain Soral, je n’ai même pas eu le coeur à faire un seul court-métrage. J’avais d’abord travaillé pour d’autres, mais que pour des fils à papa bobos qui ont réussi à me dégouter du milieu et du métier.
Mais j’ai eu l’honneur de rencontrer deux fois par hasard, Marcel Carné et j’ai eu aussi l’occasion d’être reçu tout un après-midi par Arletty (entre autres rencontres mémorables).
J’ose par conséquent penser que mon destin peut ainsi se fredonner sur l’air des Portes de la nuit, joué à l’harmonica par Jean Vilar.
(PS : En plus d’Audiard et de Prévert, n’oublions pas non plus Henri Jeanson qui a fait dire à Arletty à son procès de la libération alors qu’elle était accusée d’avoir fricoté avec un allemand : "Mon coeur est français mais mon cul est international".
C’est d’ailleurs toujours à ce même endroit qu’on se met le mondialisme aujourd’hui.
Un merci très respectueux à l’auteur de cet article exceptionnel et à tous ceux qui s’y sont associés pour le commenter.