À voir aussi, merveilleusement grinçant, Les grandes Familles de Denys de la Patellière, sorti dans les années 50.
Dialogué par Audiard, avec Gabin, Pierre Brasseur (extraordinaire dans son rôle de dandy vieillissant et corrompu par la mollesse), Bernard Blier, Jean Desailly, le film montre qu’il n’est pas nouveau de s’acheter un journal ou des danseuses, de trafiquer les informations pour mieux spéculer et d’assurer une place en haut de la hiérarchie sociale à sa progéniture, ne fût-elle pas spécialement douée. On se souviendra aussi au passage que le FMI existait déjà en 58.
Il a aussi le mérite de rappeler d’où est sortie Nadine de Rotschild et quelle était sa spécialité cinématographique avant de jouer les arbitres des élégances. Un peu comme Les Fruits de la Passion pour Dombasle. En moins vulgaire, force est de le reconnaître. Mais ça n’est guère difficile.