Alain Soral sur Radio 103
13 août 2012 16:12, par robert pierre
un point de détail (je commente pas le reste qui est de niveau stratosphérique par ex. ’c’est le monde qui produit ses propres catégories’) :
Soral dit qu’on ne ’consomme’ pas du cul virtuellement (la pub, la télé, etc), c’est à moitié vrai pense-je : il parle de ’valeur ajoutée symbolique’ pour les godasses qui concrètement ne servent pas à grand-chose, c’est bien de la consommation virtuelle, d’abstrait, de fantasmes, de symboles. Dans Sociologie du dragueur je crois, Soral décrit comment le dragueur croit prendre les pub à leur propre jeu, en ’consommant’ les images de femmes-objet sous forme de fantasme pour la branlette...
Je pense que de la même manière, on ’consomme’ un film d’horreur par la décharge d’adrénaline qu’il peut provoquer et tout ce que ça peut évoquer en nous (de macabre, de sadique) ; ça produit quelque chose en nous et c’est ça qui est consommé. Après quand le satanisme ambiant a capturé votre âme, dressée au sadisme, ça peut provoquer des ’décharges’ réelles allant du ’happy slapping’ au ’snuff movie’.....
(pareil pour la racaille qui ’consomme’ du rap et finit par imiter)
j’ai entendu des djeuns dire textuellement : "c’est cool la violence"
du virtuel au réel, ’du symbole de mort à la mort réelle’.