Pourquoi écoute-t-on Alain Soral ?
2 août 2012 04:03, par tristanOn doit tous se poser la question en effet. Pour des raisons diverses, propres à chacun, on prend du plaisir à écouter cet homme.
Se poser la question et y répondre sincèrement, c’est un pas de plus vers la connaissance de sois. Peu d’êtres nous forcent - par ce qu’ils sont - à ce travail.
Alain (oui j’me permet...) Alain disais-je, m’a mit un coup de boule métaphorique. Je me reconnaissais en lui par bien des aspects... en plus jeune et sans doute plus petit bourgeois. J’ai malgré tout eu la conviction que nous étions de la même race... Mélange de pudeur de l’homme du nord, de fierté gauloise et de droiture paysanne... le tout compensé par un brin de mégalomanie (souvent compensatoire). Je me suis donc mis à le regarder faire, je l’écoutais parler... me cherchai en lui.
Pendant ce temps là, mon cul refusait de se lever. Mes jambes restaient molles. Petit bourgeois ET branleur patenté... un trait de ma génération me dis-je encore parfois aujourd’hui.
Alain ne me connait pas et je ne le rencontrerai sans doute jamais (peu importe) Seulement, il est de ces hommes qui m’ont inspirés. Il est de ces leaders qui vous pousse à en faire plus, à faire mieux. Je suis un peu comme ces enfants qui voudraient plaire à leur père et qui guidés par cette volonté, se transcendent et s’accomplissent. Alain est donc pour moi une image, une posture. Plus qu’un modèle, il est mon reflet, le reflet de mon potentiel. Il me rappel en même temps ce que je ne fais pas pour l’atteindre... le chemin qu’il me reste à parcourir. Car ce qui nous flatte nous perd.
Il n’est pas le seul. D’autres l’accompagnent dans mon petit panthéon personnel au dessus duquel Dieu seul trône. Chacun d’eux participent de l’édification d’un maître que je suis forcé de m’inventer, moi, jeune disciple de personne. Ce maître un jour, ce sera moi. Mon véritable moi comme dirait Rimbaud.
Au final,
Mon cul s’est levé.
Je remarche.
Amen