Les parties concernant les religions sautent à des conclusions plus qu’hasardeuses. Étudier une religion d’un point de vue psychanalytique ne me semble pas être un angle valide. Identifier des thèses a partir d’écrits religieux ou d’une interprétation du contexte de la création d’une religion ne veut nullement dire que les adepte de la religion concernée ( 5000,2000, ou 1400 ans plus tard) se trouveront être conformes a ces thèses. J’en veux pour preuve la diversité d’interprétations et de degrés de connaissance qu’ont les adeptes d’une religion donnée qui fait qu’il y a presque autant de versions qu’il n’y a de fidèles. Les messages et valeurs tirés d’écrits religieux sont en général taillés sur mesure et dépendent plus de la personnalité de l’individu que d’une approche psychanalytique de la religion en général. La pertinence d’une approche psychologique se limite a l’individu plutôt qu’a une religion toute entière et ses adeptes. S’il s’agit d’utiliser la psychologie des foules/groupes alors la religion n’est qu’un critère parmi tant d’autres et ne peut être mise en avant comme explication première de tendances ou d’idées qu’on assumerait générales.
Étudier les dynamiques qui découlent d’une religion et de son fonctionnement est par contre très intéressant et instructif (cf dessous des cartes : géopolitique et religion).