Reggie Chartrand, patriote et boxeur québécois
10 août 2012 18:19, par JFCEn tant que Québécois, je voudrais remettre un peu les pendules à l’heure, car le premier commentaire est d’une extrême simplicité. Premièrement, il faut savoir qu’il existe 2 familles d’Amérindiens(+les Inuits dans la province), les Algonquins et les Iroquois, dont les Mohawks sont l’ unique représentant au Québec. La relation entre les colons français (en général de pauvres fermiers) et les Algonquins furent en général bonne. D’ailleurs, le grand chef indien, Pontiac se disait fier de combattre pour la France...Par contre, les Anglais allaient entre autres par l’entremise du général Amherst, décimé les Algonquins en vertu de l’une des premières expériences de guerres bactériologiques. En revanche, les Iroquois (qui furent à une époque une grande confédération qui servit comme modèle à la confédération américaine) furent toujours les alliés des Anglais et en dépit du peu de respect que ceux-ci leur consacrèrent. En vertu de la confédération (fédération dans les faits), le gouvernement fédéral canadien reçu comme compétence les affaires indiennes et ce de manière quasi-absolue jusque dans les années 70. Il est bien vrai que par la suite, le provincial aurait pu en faire davantage autant le parti québécois que le parti libéral et que c’est toujours le cas aujourd’hui. Si les Algonquins se sont relativement intégrés à la majorité francophone, les Mohawks ont toujours refusé obstinément, ne voulant rien savoir du français. Cela et la réputation de contrebandiers notoires d’une minorité de Mohawks ont valu à cette communauté une mauvaise réputation. De plus, suite à l’échec du 1er référendum et de l’accord du lac meech (constitutionnel), il eut la crise d’Oka de 1990 qui impliquait directement les Mohawks. Pourtant, des auteurs comme Philpot voit plutôt une instrumentalisation de la marginalisation des Mohawks par le fédéral pour faire mal paraître le Québec(le méchant de l’histoire). En effet, le support des Mohawks québécois (qui y voyait des mercenaires) à la crise fut modeste et certains y voient la main de la CIA (via des chefs contras) dans l’opération, un peu comme aujourd’hui dans les révoltes arabes.
Bien au contraire de ce que l’auteur affirme, certaines communautés (italiennes, juives, anglophones) ont toujours (en général) refusés de s’intégrer, préférant le communautarisme et c’est ainsi qu’ils appuient le Parti libéral du Québec et celui du Canada, qui encouragent le multiculturalisme...